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samedi 6 avril 2002

On ne se relâche pas !


Un grand pas vers l’accession a été fait à Poitiers, mais Brahim Rostom ne veut pas relâcher la pression et se méfie de Chantonnay.
Berrichonne-Chantonnay Samedi, 20 h gymnase André-Mondon.
El Kobaï sera à nouveau de la partie.
(Photo Antony Belgarde)
AURAIT-il peur que le ciel lui tombe sur la tête ou qu’on vienne lui reprendre cette peau de l’ours qu’il aurait trop tôt vendue ? Qu’on se le dise : Brahim Rostom ne se décidera à parler d’accession que lorsque le dernier point nécessaire aura été engrangé. Et s’il faut attendre le dernier déplacement à Mont-de-Marsan, il se montrera patient. Une prudence probablement acquise lors des deux dernières saisons quand la Berri, après avoir affiché ses ambitions, avait raté de peu la marche de la Nationale 2. Cette année, malgré des résultats qui rendraient euphorique n’importe quel entraîneur, le coach castelroussin reste sur ses gardes. Même après la probante victoire face au Stade poitevin (40-73). Même avant de rencontrer des Vendéennes seulement huitièmes de la poule. « Au match aller, on n’avait gagné que de huit points dans la douleur, argumente Brahim Rostom. Elles ont la dernière défense mais aussi la deuxième attaque du championnat et elles ont posé des problèmes à toutes les équipes du haut de tableau. » Même si les Castelroussines auront l’avantage du gabarit, elles devront donc suivre les consignes de leur entraîneur et se méfier de cette équipe de petite taille « qui ne baisse jamais les bras »?. Et qui peut compter depuis quelques journées sur le retour de sa meneuse Gusdon qui n’hésite pas à prendre les matchs à son compte : avec succès pour l’instant puisque les Vendéennes viennent d’enregistrer trois victoires d’affilée. Face à des joueuses qui n’ont pas encore sauvé leur tête en Nationale 3 et qui viendront dans l’Indre pour ramener quelques points, Brahim Rostom mise sur la motivation de ses joueuses. « Il faudra gagner les duels, présenter un collectif solide, être agressif en défense et prendre chaque opportunité », égrène-t-il. « On devra avoir une bonne maîtrise dans la raquette et surtout un bon repli défensif », rajoute-t-il, de peur d’oublier. Si les consignes sont bien suivies, à la manière de la victoire acquise à Poitiers, Brahim Rostom pourra se permettre de faire tourner son effectif : « La rotation est nécessaire pour préparer l’année prochaine. » Ainsi, Devilliers et El Kobaï auront une nouvelle fois la joie de fouler le parquet du gymnase d’André-Mondon. Une des dernières occasions d’en profiter puisque les Castelroussines n’évolueront plus qu’à une reprise, face au Taillan, à domicile. Avant la Nationale 2 ? Très probablement, mais n’en parlez pas à Brahim Rostom : ça pourrait l’énerver…
Laurent GAUDENS.
Berrichonne : Moreau, Giusto, M’Butom, Chambon, Prot, Ropa, Andreïeva, Gavrilova, Devilliers, El Kobaï.

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