Articles les plus consultés

lundi 20 juin 2011

Sam Szafran, maître ès pastel

Julia Drost est venu parler de Sam Szafran, en son absence, à l'école d'arts plastiques. Julia Drost est venu parler de Sam Szafran, en son absence, à l'école d'arts plastiques. - (dr)
C'est, selon Gildas Le Reste, directeur de l'école d'arts plastiques de Châtellerault, « le » pastelliste français, celui qui lui a redonné ses lettres de noblesse au moment où il avait été totalement ringardisé : Sam Szafran est l'invité estival de l'école pour une rétrospective de son oeuvre.

A Vienne et en Suisse

Né à Paris en 1934, d'origine juive-polonaise, il est parti en Australie après la Seconde Guerre mondiale avant de revenir à Paris et d'entrer dans le milieu artistique. Il côtoie Henri Cartier-Bresson, Alberto Giacometti et choisit le chemin de la figuration. « Il va très vite se trouver des leitmotivs », explique Julia Drost, conférencière-historienne de l'art du centre allemand de l'histoire de l'art à Paris, venu spécialement à Châtellerault vendredi dernier pour évoquer son auteur fétiche.
« En fait, c'est une véritable obsession » ajoute Gildas Le Reste. Dans toutes ses oeuvres - une trentaine est exposée sur les murs de l'école - trois thèmes et pas un de plus : les ateliers, les escaliers et les philodendrons qui ont envahi son propre atelier. Il n'en finit pas d'explorer ses trois thèmes et n'en a toujours pas fini puisqu'il est toujours en train de poursuivre son oeuvre. Rentré au musée Albertina de Vienne, il n'a pu venir à Châtellerault, retenu en Suisse pour une rétrospective de son oeuvre. Si vous n'avez pas le temps d'aller à Vienne ou en Suisse, il vous reste donc Châtellerault !

Exposition Sam Szafran jusqu'en septembre à l'École d'arts plastiques de Châtellerault.
Laurent Gaudens

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire