Les salariés de la fonderie du Poitou aluminium ont appris hier qu'une cessation de paiement était envisagée par la direction.
Pour beaucoup, c'est un drôle de paradoxe : des syndicalistes réjouis d'apprendre que leur entreprise allait se déclarer en cessation de paiement. Mais pour ceux de la Fonderie du Poitou aluminium, le courrier arrivé hier est simplement une bonne nouvelle. « Pour nous, c'est clair,explique ainsi Jean-Yves Huet, délégué du personnel CGT. Montupet, on n'en veut plus, on ne veut plus travailler avec eux. »
Pour autant, à l'heure où chacun se préparait pour la manifestation de ce matin à Châtellerault et cet après-midi à Poitiers, on ne voulait pas encore crier victoire. « Aujourd'hui, c'est le début d'autre chose, l'aboutissement d'un long combat, reprend Jean-Yves Huet. Mais il va encore falloir se faire entendre, tout le monde en est conscient. On les a mis hors-jeu, c'est déjà ça. »
En visite hier sur le site pour apporter son soutien aux grévistes, le député européen d'Europe Ecologie Les Verts Yannick Jadot voulait aussi nuancer l'information. « Ce n'est pas une mauvaise nouvelle à partir du moment où il y a un repreneur crédible, estime-t-il. Montupet ne fait pas l'affaire, il est venu là comme un prédateur. Le site a toutes les compétences nécessaires, il faut que Renault assume. »
'' Ils ne peuvent que payer ''
Pour autant, à l'heure où chacun se préparait pour la manifestation de ce matin à Châtellerault et cet après-midi à Poitiers, on ne voulait pas encore crier victoire. « Aujourd'hui, c'est le début d'autre chose, l'aboutissement d'un long combat, reprend Jean-Yves Huet. Mais il va encore falloir se faire entendre, tout le monde en est conscient. On les a mis hors-jeu, c'est déjà ça. »
En visite hier sur le site pour apporter son soutien aux grévistes, le député européen d'Europe Ecologie Les Verts Yannick Jadot voulait aussi nuancer l'information. « Ce n'est pas une mauvaise nouvelle à partir du moment où il y a un repreneur crédible, estime-t-il. Montupet ne fait pas l'affaire, il est venu là comme un prédateur. Le site a toutes les compétences nécessaires, il faut que Renault assume. »
'' Ils ne peuvent que payer ''
C'est désormais vers le constructeur automobile français que tous les regards se tournent. Jeudi, la réunion qui rassemblera les différents acteurs dans les locaux de la DIRECCTE devrait conduire au dépôt de la déclaration de cessation de paiement. Qui sera probablement acceptée. Renault rachètera-t-il ensuite l'entreprise ?
« Il n'y a que Renault pour nous racheter, confirme Jean-Yves Huet. C'est une étape technique à passer mais il faut encore écrire un protocole qui devra prévoir le paiement des jours de grève. Car ils viennent quand même de reconnaître que le plan était injustifié. Ils ne peuvent que payer. » Un nouveau combat qui se profile.
A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
« Il n'y a que Renault pour nous racheter, confirme Jean-Yves Huet. C'est une étape technique à passer mais il faut encore écrire un protocole qui devra prévoir le paiement des jours de grève. Car ils viennent quand même de reconnaître que le plan était injustifié. Ils ne peuvent que payer. » Un nouveau combat qui se profile.
A voir en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr
Laurent Gaudens
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