Près de sept cents animaux sont rassemblés dans la salle des fêtes de Bonneuil. L'occasion de les admirer, d'en toucher certains et d'en acheter d'autres.
Christian Fouin, président de la Société des aviculteurs pictaves, élève de la volaille et des lapins. - (dr)
APoitiers, on connaît Christian Fouin en tant que fonctionnaire de
police. Dans sa ferme, Christian troque son uniforme pour sa tenue
d'éleveur de volaille et de lapins. « En fin de compte, je fais la même chose, rigole-t-il, je suis toujours dans le poulet. »
Cette passion des animaux, Christian l'a depuis longtemps. « Chez mes parents, il y a toujours eu des animaux, explique-t-il. Mais je me suis vraiment lancé en 1982 en commençant par des poules de Marans. » Une race rustique qui a la particularité de pondre des oeufs roux, proche de la couleur du chocolat.
Mais dans sa ferme du Poitou, s'il y a bien des coqs, les pendules ont été avantageusement remplacées : « Je ne sais pas trop combien j'en ai » explique-t-il avançant une fourchette de 150 volailles et de 50 lapins.
Pour que les futures générations ne connaissent pas que le poulet blanc
Parmi cette basse-cour, l'oie blanche du Poitou. « On n'est que cinq ou six à en élever. Elle était utilisée en maroquinerie de luxe. Il y a encore de la demande mais on n'est pas en mesure de la satisfaire. » Également la pictave, une poule de race naine d'origine française. « Elle a été créée à côté de Vivonne par le conte Lecointre, explique Christian. Elle couve naturellement et on l'utilisait pour couver les oeufs de faisane ou de perdrix. »
Vous l'aurez noté, Christian a un net penchant pour les races locales. « Elles font partie de notre patrimoine, souligne-t-il. Le but de notre action est pédagogique. C'est aussi pour que les générations futures ne connaissent pas que le poulet blanc des races sélectionnées pour leur chair. »
C'est avec cette idée qu'il a créé voilà dix ans la Société des aviculteurs pictaves qui organise chaque année comme ce week-end une présentation d'animaux. L'occasion de découvrir 679 animaux et plus d'une centaine de races dont certaines très rares. Jusqu'à ce soir.
Salle des fêtes de Bonneuil-Matours. Ouvert de 9 h à 17 h. Entrée : 3 €. Gratuit jusqu'à 16 ans. A découvrir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr
Cette passion des animaux, Christian l'a depuis longtemps. « Chez mes parents, il y a toujours eu des animaux, explique-t-il. Mais je me suis vraiment lancé en 1982 en commençant par des poules de Marans. » Une race rustique qui a la particularité de pondre des oeufs roux, proche de la couleur du chocolat.
Mais dans sa ferme du Poitou, s'il y a bien des coqs, les pendules ont été avantageusement remplacées : « Je ne sais pas trop combien j'en ai » explique-t-il avançant une fourchette de 150 volailles et de 50 lapins.
Pour que les futures générations ne connaissent pas que le poulet blanc
Parmi cette basse-cour, l'oie blanche du Poitou. « On n'est que cinq ou six à en élever. Elle était utilisée en maroquinerie de luxe. Il y a encore de la demande mais on n'est pas en mesure de la satisfaire. » Également la pictave, une poule de race naine d'origine française. « Elle a été créée à côté de Vivonne par le conte Lecointre, explique Christian. Elle couve naturellement et on l'utilisait pour couver les oeufs de faisane ou de perdrix. »
Vous l'aurez noté, Christian a un net penchant pour les races locales. « Elles font partie de notre patrimoine, souligne-t-il. Le but de notre action est pédagogique. C'est aussi pour que les générations futures ne connaissent pas que le poulet blanc des races sélectionnées pour leur chair. »
C'est avec cette idée qu'il a créé voilà dix ans la Société des aviculteurs pictaves qui organise chaque année comme ce week-end une présentation d'animaux. L'occasion de découvrir 679 animaux et plus d'une centaine de races dont certaines très rares. Jusqu'à ce soir.
Salle des fêtes de Bonneuil-Matours. Ouvert de 9 h à 17 h. Entrée : 3 €. Gratuit jusqu'à 16 ans. A découvrir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr ou centre-presse.fr
Laurent Gaudens
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