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mercredi 16 novembre 2011

Un séminaire pour aider les étudiants à voir du pays


Pour la première fois, l'IUT, le lycée Branly et la Ville de Châtellerault organisent dès demain une rencontre afin d'aider les étudiants à partir à l'étranger.

Au premier plan, Doriane Meunier et Zako Navon, deux étudiants « concernés » par la mobilité, Louise Jacquet, Sarah Warden et Jacques Raynaud. Au premier plan, Doriane Meunier et Zako Navon, deux étudiants « concernés » par la mobilité, Louise Jacquet, Sarah Warden et Jacques Raynaud. - (dr)
V ivre dans une autre culture, c'est vraiment épanouissant. Doriane Meunier, 20 ans, n'a pas besoin de beaucoup d'efforts pour vanter les avantages d'un séjour à l'étranger. Pendant deux mois, cet été, cette étudiante en Techniques de commercialisation à l'IUT de Châtellerault a profité d'un séjour à Barcelone au sein d'un label de musique. « C'est aussi très intéressant pour mon CV. Les recruteurs sont très curieux par le fait qu'on soit mobile. » Elle ne compte d'ailleurs pas en rester là en cherchant maintenant un stage à Londres.
Cette recherche de stages et de formation à l'étranger sera peut-être bientôt facilitée. C'est en tout cas l'objectif de l'IUT, du lycée Branly et de la Ville de Châtellerault. « Les établissements ont des besoins en matière de mobilité, et nous, nous avons des moyens grâce aux villes partenaires de Châtellerault », explique Jacques Raynaud, chargé de missions relations internationales.
Pour la première fois, un séminaire « de contact » aura donc lieu à compter d'aujourd'hui jusqu'à vendredi. Il mettra en relation 34 personnes, des professeurs de l'IUT et du lycée Branly (pour les BTS), des acteurs économiques de la région, mais aussi des délégations venues d'Allemagne, de Pologne et du Canada. « Il s'agira aussi de favoriser l'accueil de jeunes étrangers et montrer qu'Erasmus, ce n'est pas qu'à l'université », précise Sarah Warden, directrice de l'IUT.
Il y a d'ailleurs un urgent besoin d'offrir de nouvelles possibilités aux étudiants : cette année, sur 25 candidats (pour Bruxelles ou Wismar en Allemagne), seuls 10 ont été retenus faute de place. « Ceux qui en profitent sont ravis de l'expérience », témoigne Zako Navon, 18 ans, étudiant de Tech de co qui vient de faire le voyage à Wismar pour y interviewer des étudiants.
Jeudi, à l'IUT, et vendredi, à Branly, des présentations, des tables rondes, des témoignages permettront de faire le point sur les attentes. L'objectif avoué est d'un jour pouvoir mettre sur pied une bourse d'échanges de stages et de formations. Un bel enjeu.
Laurent Gaudens

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