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samedi 11 février 2012

Plan grand froid : la ville assure faire face



Les grands froids sont particulièrement durs pour toute une population fragile. La ville y répond, notamment par des nuitées d’hôtels.
Pour l'instant, le CCAS n'a encore envoyé personne vers le gymnase des Écossais de Poitiers.
Pour l'instant, le CCAS n'a encore envoyé personne vers le gymnase des Écossais de Poitiers. - (Photo archives Patrick Lavaud)









Les températures extrêmes ne sont pas favorables aux populations fragiles, les froides comme les chaudes. « On applique un plan grand froid comme il y a un plan canicule », commente Françoise Braud, vice-présidente du centre communal d'action sociale. « Tout est coordonné par le 115. »
Lorsqu'ils sont signalés par des habitants ou les tournées nocturnes qu'effectue la Croix-Rouge, les sans domicile fixe peuvent être orientés vers le centre d'hébergement et de réadaptation sociale (CHRS) ou la Ferme de l'Espoir. Dotés chacun d'une douzaine de places, ils sont actuellement complets.
" On a toujours réussi à trouver une réponse locale "
Coordonnée par le service intégré d'accueil et d'orientation (SIAO), lancé voilà un an, l'orientation des SDF se fait alors vers l'hôtel, aux frais de la collectivité. « Du 1er au 29 janvier, nous avons comptabilisé quinze nuitées, explique ainsi Françoise Braud.Du 30 janvier au 7 février, 9 à 10 nuits ont été décomptées. On est donc sur une consommation supérieure. » Mais on ne peut pas parler pour autant d'explosion.« Châtellerault n'est pas une terre de passage, poursuit Françoise Braud. Il y a peu de SDF. Il y a quelques personnes qui sont descendues du train par le contrôleur faute de billets. On a eu un cas comme cela. » Quelques demandes sont aussi faites pour des repas. Les personnes sont alors adressées au CHRS où on leur donne soit un repas soit des tickets repas. Pareillement, le CCAS n'enregistre pas de demande particulière de la part des habitants de logements vétustes. « Ces personnes sont répertoriées par le service de solidarité active et le service infirmier à domicile (SIAD). Mais nous n'avons pas eu de demande de chauffage d'appoint par exemple. » En résumé, les demandes ne sont guère plus élevées qu'en temps hivernal « normal », et la ville parvient à y faire face sans avoir besoin de faire appel au centre temporaire d'hébergement d'urgence (CTHU) et ses 40 places au gymnase des Écossais de Poitiers. « Pour l'instant, conclut Françoise Braud, on a toujours réussi à trouver une réponse locale. »
Laurent Gaudens

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