Une soixantaine d'étalons ont montré tous leurs atours afin de séduire les juments… et surtout leurs propriétaires.
Pour faire de beaux poulains, les juments
ont leur rendez-vous : Equigenetic qui leur offre un beau panel de
saillie en tout genre.
Une chose est sûre, ceux-là ne finiront pas dans des lasagnes. Les
soixante étalons présents hier au centre équestre de Poitiers ont su
redorer le blason de la race équine. On était en effet bien loin du
minerai en provenance de Roumanie. C'était plutôt la grande
aristocratie. A l'instar des vieux marquis de l'Ancien régime, chaque
éleveur alignait le pedigree de son champion, comme d'autres leurs
arbres généalogiques : sœurs, frères, mères, pères, tous y passaient
pour rappeler la haute lignée de l'étalon en piste.
De 450 à 2.500 € l'insémination
Organisé chaque année depuis dix ans, d'abord à Montmorillon puis à Poitiers, Equigenetic est la plus vieille manifestation du genre en France. « La plupart du temps, les étalonniers (NDLR : éleveurs d'étalons) sont loin des éleveurs de juments, explique Henri Brugier, vice-président de l'Association des éleveurs et cavaliers de la Vienne. Cette manifestation leur permet donc de se rencontrer. »
Car le printemps approche et avec lui la période des saillies. Chaque éleveur de juments est donc venu admirer les différents étalons : selle français, anglo-arabe, holstein… il y en avait pour tous les goûts, parfois même venus de loin, Hollande, Belgique ou Grande-Bretagne.
Éleveur dans le Gers, Patrick Sisqueille ne rate pas le rendez-vous, tant pour les futures saillies de ses juments que pour celles qu'il pourrait procurer à ses étalons. « C'est une des plus grosses manifestations en France. On a eu beaucoup de contacts aujourd'hui. »
L'enjeu est de taille puisque chaque insémination – elles sont artificielles à 80 % pour des raisons sanitaires, de disponibilité mais aussi de productivité – peut rapporter de 450 à 2.500 € selon l'étalon.
« Ici les éleveurs peuvent comparer la qualité, précise Henri Brugier, regarder quels sont les points de complémentarité entre leurs juments et un étalon, voir quels sont les défauts qu'ils peuvent compenser et comment améliorer la qualité. »
Et au marché de la reproduction, la région Poitou-Charentes a quelques atouts : si elle ne représente que 4,5 % du marché français, elle est à l'origine d'une championne de France, d'une vice-championne et d'un troisième au championnat de France. Plus que la quantité, la région a choisi la qualité. Du développement durable, en somme.
A voir également en vidéo sur lanouvellerepublique.fr et centre-presse.fr ou directement sur http://goo.gl/YxDhX.
De 450 à 2.500 € l'insémination
Organisé chaque année depuis dix ans, d'abord à Montmorillon puis à Poitiers, Equigenetic est la plus vieille manifestation du genre en France. « La plupart du temps, les étalonniers (NDLR : éleveurs d'étalons) sont loin des éleveurs de juments, explique Henri Brugier, vice-président de l'Association des éleveurs et cavaliers de la Vienne. Cette manifestation leur permet donc de se rencontrer. »
Car le printemps approche et avec lui la période des saillies. Chaque éleveur de juments est donc venu admirer les différents étalons : selle français, anglo-arabe, holstein… il y en avait pour tous les goûts, parfois même venus de loin, Hollande, Belgique ou Grande-Bretagne.
Éleveur dans le Gers, Patrick Sisqueille ne rate pas le rendez-vous, tant pour les futures saillies de ses juments que pour celles qu'il pourrait procurer à ses étalons. « C'est une des plus grosses manifestations en France. On a eu beaucoup de contacts aujourd'hui. »
L'enjeu est de taille puisque chaque insémination – elles sont artificielles à 80 % pour des raisons sanitaires, de disponibilité mais aussi de productivité – peut rapporter de 450 à 2.500 € selon l'étalon.
« Ici les éleveurs peuvent comparer la qualité, précise Henri Brugier, regarder quels sont les points de complémentarité entre leurs juments et un étalon, voir quels sont les défauts qu'ils peuvent compenser et comment améliorer la qualité. »
Et au marché de la reproduction, la région Poitou-Charentes a quelques atouts : si elle ne représente que 4,5 % du marché français, elle est à l'origine d'une championne de France, d'une vice-championne et d'un troisième au championnat de France. Plus que la quantité, la région a choisi la qualité. Du développement durable, en somme.
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Laurent Gaudens
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