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vendredi 31 mai 2013

Contrats d'avenir : le CCAS ouvre le bal


Laïla Mekhalfa et Kevin Cerisier sont les premiers « contrats d'avenir » de Châtellerault. Laïla Mekhalfa et Kevin Cerisier sont les premiers « contrats d'avenir » de Châtellerault.
Les deux premiers “ contrats d’avenir ” ont été signés hier. Ils travailleront pour le Centre communal d’action sociale pendant trois ans.
Ils s'appellent Kevin Cerisier et Laïla Mekahlfa. Lui, 20 ans, s'est arrêté en troisième. Recherche d'emplois, stages, formation, puis l'école de la Deuxième chance qui lui a offert « plein d'opportunités ». Elle, 22 ans, a fréquenté le lycée Berthelot jusqu'au bac, qu'elle n'a pas eu. Puis est arrivée à la Mission locale et enfin à l'école de la Deuxième chance où elle a effectué plusieurs stages en secrétariat.
Lui connaît déjà pas mal la galère de l'emploi et a déjà fait six stages en entreprise ; elle, a fait un long stage en travaillant au domicile de personnes âgées mais n'a rien obtenu derrière.
Pour Kevin et Laïla, la journée d'hier était synonyme d'une chose : l'assurance d'un avenir pendant trois ans. Après, peut-être retomberont-ils dans la précarité. Mais, pour l'heure, ils ont droit à un emploi, pour de vrai : tous les deux iront travailler au foyer-logement des Tivolis, lui côté cuisine, elle, côté salle, comme agent social auprès des personnes âgées.
Hier, sous les poutres du centre communal d'action sociale, avait en effet lieu la signature des deux premiers emplois d'avenir des trois collectivités, municipalité, communauté d'agglomération et CCAS. Ils seront suivis prochainement par quatre autres pour la ville accompagnés encore de deux autres, et de trois pour le compte de l'agglomération. « On est très heureux de cette première signature », s'est réjoui Jean-Pierre Abelin, saluant le gouvernement d'être resté sur « sa position tout à fait légitime » de conserver ce genre d'emplois aux jeunes non-diplômés qui en ont le plus besoin.
Huit candidats au départ
Et au moment même où les premiers chiffres nationaux sont tombés révélant le retard du dispositif, la sous-préfète Véronique Schaaf-Lenoir n'était pas moins satisfaite de la signature de ce dispositif destiné « à participer à la réduction du chômage ».
Preuve de l'intérêt, huit personnes avaient été sélectionnées pour ces deux postes. Elles ont dû passer devant un jury de cinq professionnels, ce qui n'était pas une mince épreuve. S'ils n'ont pas obtenu le poste, tous ont au moins eu, en lot de consolation, un entretien d'embauche grandeur nature.
Laurent Gaudens

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