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samedi 25 janvier 2014

Y a-t-il une vie après un mandat d'adjoint ?


Adjoints actuels du maire Jean-Pierre Abelin, que feront-ils après le 30 mars en cas de renoncement ou de défaite ?
Dans quelques semaines, certains adjoints (ou la totalité) n’auront plus de mandats. Comment franchir ce cap ? Des anciens témoignent.
Des rendez-vous à la pelle, des visites dans toutes les écoles de la ville, des contacts avec le personnel administratif, les directeurs, les parents d'élèves… Tout ça, c'était le quotidien d'Annie Despas pendant sept ans. Adjointe à l'éducation de Joël Tondusson (PS), elle a vécu la défaite du 16 mars 2008, deuxième tour des municipales, comme un tremblement de terre. « Je ne m'y attendais pas. »
 Annie Despas : " Tout s'arrête, y compris le téléphone, ça fait très mal "
Les jours qui ont suivi n'ont pas été faciles non plus. « Ça fait un grand vide. Quand on assume sa fonction avec passion, quand on a tourné dans les écoles pendant sept ans, et que tout s'arrête, y compris le téléphone, ça fait très mal. »
L'ancienne adjointe a depuis compensé par d'autres activités, comme la chorale. Et reste au contact avec ses anciens collègues comme Alexandre Godin.
Pour Jean-Claude Pinard, « pendant un mois ou deux », ça a été un peu dur. « On se téléphonait, on faisait des analyses, mais ça ne sert à rien. » Alors l'ancien adjoint à l'économie de Joël Tondusson est passé à autre chose, s'est réfugié dans le travail, pris des loisirs « que je ne pouvais pas faire avant ». « J'ai la faculté de décrocher facilement », explique-t-il. Une faculté aidée aussi par le fait qu'il n'était pas vraiment candidat à un nouveau mandat. « J'avais fait deux mandats, je trouvais ça suffisant mais je me suis laissé convaincre d'en faire un troisième. »
Claude Pasquay a préféré stopper
En guise de troisième mandat, Jean-Claude Pinard consacre son temps à sa maison, au bricolage, au jardinage, à la lecture et à ses petites filles. « Je m'en occupe plus que je me suis occupé de mes filles. Mais j'encourage les jeunes à y aller. C'est une expérience très enrichissante. »
Avec 25 ans de mandat, Claude Pasquay a trouvé aussi l'expérience enrichissante. Mais il n'a pas été cueilli à froid par la défaite. « J'avais prévu ce qui s'est passé, ce n'était pas une surprise. » Du coup, il n'avait pas pris le risque de repartir. Il s'est alors tourné vers le bridge, sa passion, et profite de voyages et d'une maison près de La Rochelle. « Je n'ai pas de nostalgie, il faut savoir tourner la page. »
Et, parfois, la tourner à nouveau. Ce sera le cas pour Annie Despas qui se présente sur la liste de Jean-Claude Bonnet à Cenon où elle réside désormais. « Mais ce ne sera pas pareil », prévient-elle. D'ailleurs, elle a posé une condition : continuer la chorale.
Municipales 2014
Quatre listes aux municipales
> On l'a appris. Il devrait y avoir finalement quatre listes pour les prochaines municipales. Outre celles de Jean-Pierre Abelin (UDI Nouveau centre), de Michel Guérin (PS) et du Front national, une liste Lutte ouvrière devrait être menée par Patrice Villeret. Déjà présent en 2008, le même avait réalisé moins de 5 % des suffrages.
> On l'a noté. Gilles Michaud ne doit pas être un grand fan de Maryse Lavrard. Lundi, à l'occasion de la présentation de la liste de gauche, il a ainsi souhaité « l'élévation culturelle du plus grand nombre et pas seulement de ceux qui pratiquent la viole de gambe et le clavecin ». Et toc !
> On l'a écouté. Claude Pasquay a, paraît-il, des dons de devin. Il avait pronostiqué la défaite de Joël Tondusson en 2008. On lui a donc demandé son pronostic pour 2014. « Tout dépendra de la campagne », prédit-il. Prudent donc.
> On l'a entendu. Michel Guérin trouve-t-il que sa liste n'est pas assez diversifiée ? Lundi soir, à l'occasion de la présentation des candidats qui l'accompagneront, il a appelé sur scène Safia Turquois. Or, il s'agissait bien de Sophia Turquois.

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