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vendredi 21 mars 2014

Des rendez-vous pros façon TGV


 
Des rencontres rapides entre employés et employeurs.
Dans le cadre de la Semaine de l’emploi, Pôle emploi organisait hier un job dating rassemblant une vingtaine d’employeurs.
La méthode a séduit dans tous les secteurs : les rencontres amoureuses comme l'emploi. Le job dating, organisé hier dans les locaux de Pôle emploi sur la zone Monory, avait pour objectif de faire se rencontrer candidats et employeurs potentiels.
Mais ici, pas de sonnerie intempestive ou d'animateur annonçant les fins de rendez-vous. On pouvait prendre le temps de se présenter, d'autant que les secteurs d'emploi étaient auparavant déterminés : les auxiliaires de vie et la vente directe indépendante.
« On avait l'habitude de faire de telles rencontres par demi-journée séparément, explique Josette Nourisson, directrice de Pôle emploi. Mais on s'est dit qu'il pouvait y avoir un intérêt à offrir ces postes différents aux mêmes candidats. »
Car effectivement, auxiliaire de vie et vendeur à domicile peuvent se marier facilement. « Les auxiliaires de vie sont occupés le matin au lever des personnes et le soir avant leur coucher, poursuit Josette Nourisson. La vente à domicile, en revanche, se fait souvent dans l'après-midi. » C'est aussi l'occasion pour les salariés d'arriver à obtenir un complément de salaire, très appréciable pour des emplois souvent peu rétribués.
Pour cette première, organisée dans le cadre de la Semaine de l'emploi dont c'était la dixième édition, les conseillers de Pôle emploi avaient proposé les rendez-vous aux demandeurs d'emploi dont ils s'occupent et 350 personnes avaient été invitées par une information collective.
Côté employeurs, il y avait les associations d'aide à domicile en milieu rural (ADMR) de la région (Bonneuil-Matours, Naintré, Lencloître, Pleumartin…) tout comme le centre communal d'action sociale de Châtellerault. Côté vente, on retrouvait une douzaine de professionnels de divers secteurs : équipement de la maison, décoration, cuisine, lingerie, vêtements, cosmétiques…
De nombreuses propositions mais difficile pour autant de savoir quelles en seront les suites. « C'est un premier niveau de rencontre, confirme Josette Nourisson. Les embauches se feront ultérieurement. »
Laurent Gaudens

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