Articles les plus consultés

vendredi 7 mars 2014

L'histoire est belle pour Carole Reppel-Baele


 
Carole Reppel-Baele, un premier long-métrage vient de lancer sa carrière.
Elle a pas mal bourlingué en Poitou-Charentes et à Châtellerault. Aujourd’hui, Carole Reppel-Baele est à l’affiche d’un premier long-métrage.
Si elle est née à Saintes, Carole Reppel-Baele a eu une jeunesse un peu remuante : Colmar mais aussi Tours et surtout le Poitou-Charentes avec Avanton, Châtellerault – pendant cinq mois – et Poitiers. C'est d'ailleurs dans la capitale régionale que cette fille d'un professeur de philosophie et d'une formatrice de l'Afpa a découvert le théâtre. Elle avait alors 10 ans et déjà une grosse envie de brûler les planches. « J'ai toujours fait des petits spectacles dès mon plus jeune âge. De la gym, de la danse », sourit la jeune fille de 27 ans.
" Mes profs croyaient en moi "
C'est à Poitiers qu'elle franchit les étapes et fait ses classes au conservatoire dès 15 ans – « J'étais la plus jeune » avoue-t-elle – tout en étudiant au lycée du Bois-d'amour option théâtre. « C'est là que j'ai beaucoup appris sur le métier d'acteur. Je n'avais que ça en tête. J'avais de bons retours de mes profs qui croyaient en moi. »
Cet « élan qui la poussait vers le métier » l'amène jusqu'à Paris où elle s'inscrit au conservatoire du XIVe arrondissement. Mais, finalement plus très sûre d'en faire son métier, elle plaque tout et part à Pékin pour devenir professeur assistante de français tout en s'essayant à l'écriture de scénario. Puis elle part à New York où elle rencontre Zachary Levi. « J'ai fait des rencontres hallucinantes là-bas. Je me suis nourrie de l'énergie de New York et j'ai repris une bonne hygiène de vie. » De retour à Paris, elle enchaîne les petits boulots et est démarchée par Jonathan Musset, un jeune réalisateur qui veut sortir son premier film et qui l'a repérée par le biais d'une agence de publicité.
Deux mois de tournage qui l'amènent de Nantes à Venise et lui laissent de grands souvenirs. « C'était une belle expérience même si c'était un travail énorme. J'ai perdu 3 kg mais j'ai vachement appris sur mon métier. J'ai vu que je pouvais rendre crédible le rôle. » Sorti en décembre « Midnight globe » a reçu un bon accueil et a même eu droit à sa demi-page dans Le Monde.
" Il faut toujours avoir une visibilité "
Tout en continuant à assurer le service après-vente du film, Carole Reppel-Baele est aujourd'hui à un tournant : choisir le bon agent qui lui permettra d'aller plus loin et concrétiser plusieurs projets, dont l'adaptation d'un livre. Et même si elle aimerait pouvoir un jour retrouver le théâtre, elle sait qu'il lui faudra peut-être accepter d'autres projets avant de pouvoir retrouver une scène. « Dans ce métier, il faut toujours avoir une visibilité. Il faut toujours être dans une dynamique. Mais je ne ferai que des choses cohérentes avec mon métier. » A suivre donc.
Laurent Gaudens

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire