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lundi 22 décembre 2014

Intérimaire, oui mais en CDI

 
Denis Texier a signé le premier CDI intérimaire.
C’est la nouveauté de 2014 : il est possible de signer des contrats à durée indéterminée intérimaire. Le premier a été signé à Châtellerault.
Il s'appelle Denis Texier. Agé de 21 ans, Châtelleraudais, il travaille en intérim déjà depuis plus d'un an dans le secteur du bâtiment. Des missions plus ou moins longues qu'il enchaîne « régulièrement » au sein de nombreuses entreprises de la région.
Début janvier, quand il prendra sa prochaine mission, ce sera pareil. Ou presque. En main, il aura son tout nouveau « contrat à durée indéterminée intérimaire ». Désormais, il sera employé permanent de son agence intérimaire Adecco.
Il bénéficie ainsi du premier contrat de ce type signé dans le département, autorisé par l'accord sur la sécurisation des parcours professionnel des salariés intérimaires du 10 juillet 2013 entré en vigueur le 6 mars dernier.
A Châtellerault, l'objectif est la signature de cinq contrats en 2015. D'autres devraient être signés dès cette semaine à Poitiers, puis à Loudun. « Pour nous, c'est la possibilité de garder les compétences au sein de notre agence, explique Anne Expert, directrice d'agences multisites au pôle BTP transports d'Adecco. Pour nos clients, c'est l'assurance de pouvoir avoir recours toujours aux mêmes intérimaires. » Et pour elle, ce type de contrat pour lequel se sont battues les agences d'intérim a un bel avenir. « On va y aller crescendo mais en Allemagne, ce type de contrat représente plus de la moitié des contrats. »
Pour l'intérimaire, c'est une assurance d'emplois et de salaire avec un Smic et la possibilité d'accroître ses compétences. Lorsqu'il ne sera pas en mission, le CDI intérimaire sera soit en congés, soit en formation.
La possibilité " d'apprendre d'autres métiers "
C'est ce qui a séduit Denis Texier. « Je ne trouvais pas de patron et je préférais apprendre d'autres métiers autour du bâtiment », explique-t-il. Ce qui pourrait lui être utile dès le début d'année : les prévisions s'annoncent très dures en 2015 dans le secteur du bâtiment.
Laurent Gaudens

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